Près d’un mois plus tard, nous restons sous la sidération de l’assassinat de Dominique Bernard, de l’attaque barbare du Hamas du 7 octobre, et du décompte macabre des milliers de morts civils que les terroristes du Hamas ont déclenché, entrainant la campagne militaire d’Israël qui touche lourdement les populations de Gaza.
L’ UNSA a réaffirmé que seule une solution à deux États qui se reconnaissent mutuellement permettra de garantir durablement la paix et la sécurité pour les habitants d’Israël et de la Palestine.
Cette perspective semble s’éloigner avec la folie des Islamistes radicaux qui ne cessent d’afficher leur projet de la destruction totale d’Israël et de la disparition de tous les juifs de la région.
Elle s’éloigne aussi avec la situation de guerre désormais installée qui s’ajoute à la faiblesse de l’autorité palestinienne, l’éclatement de ses territoires et la pression mise par les colons encouragés par l’extrême droite israélienne.
Mais pour l’heure c’est d’abord l’émotion, le dégout qui nous touchent et bousculent même notre foi en l’Humanité.
La bataille cruciale est celle contre toutes les formes de totalitarisme, religieux ou non.
Seules la force et l’unité des femmes et des hommes attachés à la démocratie et à ses principes permettront de l’emporter sur les porteurs de haine, de soumission et de mort.
Pour construire la paix, il faut renforcer et faire gagner l’idéal démocratique, préalable à la construction de nos visées humanistes de liberté, d’égalité, et de fraternité.
Avec la Confédération européenne des syndicats, nous l’avons rappelé dans une charte qui engage tout le syndicalisme européen et qui est nôtre, à l’UNSA, désormais.
La justice sociale ne peut se construire que dans la paix et la démocratie.