La ministre du Travail vient de présenter ses arbitrages concernant la réforme de l’assurance chômage qui entrera en vigueur à partir du 1er juillet 2021.
L’UNSA reste opposée à cette réforme pour deux raisons : c’est un recul pour les demandeurs d’emploi et totalement hors sol en pleine crise sanitaire et économique.
S’obstiner à réformer l’assurance chômage, amortisseur social permettant de ne pas tomber dans la précarité, au moment où aucun scénario de sortie de crise COVID n’est stabilisé, est incompréhensible et totalement injuste.
Il n’est pas acceptable de dégrader la sécurité financière des demandeurs d’emploi tant pendant la crise qu’en sortie de crise.
D’autant plus que le chômage risque de fortement augmenter et qu’il sera plus difficile d’accéder à un emploi, surtout durable.
L’UNSA demande le retour à la convention d’assurance chômage de 2017 afin de rassurer l’ensemble des actifs.
C’est sur cette base que pourront commencer sereinement des discussions tripartites dans le but de rendre le système d’assurance chômage plus protecteur, sécurisant et facilitant le retour sur le marché du travail.