Opposée à leur mise en place depuis 2004, l’UNSA demande la suppression des franchises médicales et des participations forfaitaires à la charge des assurés sociaux, pour les tests et le futur vaccin contre la Covid 19.
Depuis l’instauration des franchises médicales (1 euro par consultation, analyse de sang, radio, …) et des participations forfaitaires (0,50 cts par boite de médicaments par exemple), l’UNSA milite pour leur suppression.
En effet, ces sommes qui s’appliquent à chaque fois qu’un patient consulte un professionnel de santé, va à la pharmacie ou au laboratoire d’analyses par exemple, ne sont remboursées ni par l’Assurance Maladie, ni par les mutuelles. Pour l’UNSA, c’est donc la double peine pour les assurés sociaux les plus souvent malades. C’est aussi un frein à l’accès aux soins pour les plus précaires.
Malgré la crise sanitaire, l’Assurance Maladie ne déroge pas à la règle. Si les tests de dépistage sont pris en charge à 100 % par celle-ci, l’assuré doit toujours sortir de sa poche 2 euros.
Et s’il a consulté son médecin généraliste avant, 1 euro viendra s’ajouter à cette somme, et ainsi de suite.
Pour l’UNSA, la situation exceptionnelle que créée l’épidémie, doit inciter le Gouvernement à s’interroger sur les franchises et participations appliquées sur les tests et le futur vaccin.
Pour nous, il est urgent de supprimer ces pénalités de remboursement afin de lutter efficacement contre le virus, et permettre à tous d’accéder aux tests et au vaccin sans barrières financières.