L’UNSA salue la suppression du jour de carence pour les agents de la fonction publique dans le cadre de la Covid 19, mais déplore son effectivité à compter du 1er janvier 2021 uniquement.
S’agissant des salariés du privé, l’UNSA demande aussi la suppression des jours de carence et le maintien de la rémunération en cas d’arrêt maladie Covid.
Actuellement, dans le secteur privé, seuls les salariés identifiés comme « cas contact » bénéficient de la suppression des jours de carence et du maintien de leur rémunération. Quant aux salariés en arrêt de travail car malades de la Covid 19, sans avoir été préalablement cas contact, ils se voient appliquer 3 jours de carence, et ne bénéficient pas des mesures de maintien de salaire systématiques.
Pis encore, les salariés qui n’auraient pas cumulé assez de droits, comme par exemple les jeunes arrivant dans l’emploi, n’ont pas accès aux indemnités journalières et se voient donc privés de revenus.
Pour lutter efficacement contre l’épidémie de Covid 19 et permettre à chacun de se soigner correctement, l’UNSA demande la suppression des jours de carence et le maintien de la rémunération.
Pour l’UNSA, c’est le seul moyen de garantir que chacun puisse s’isoler pour protéger les autres, et ce quel que soit la nature de l’arrêt de travail ou le statut du salarié (saisonnier, jeune, salarié à domicile, etc.)
L’UNSA rappelle par ailleurs, qu’au-delà de l’épidémie de Covid 19, elle milite pour la suppression des jours de carence et pour le maintien de rémunération pour tous en cas d’arrêt maladie.