L’UNSA Santé Sociaux public et privé a bien écouté les déclarations de Mr le Ministre des Solidarité et de la Santé ce 16 septembre.

Un mouvement de colère et de grève de la profession sage-femme a émergé très rapidement en écho.

Les questions essentielles, dont les réponses étaient très attendues, notamment sur l’attractivité de la profession et de ses conséquences sur la qualité des soins, le respect de l’autonomie de cette même profession tout particulièrement dans la prise en charge des grossesses physiologiques, ainsi que la rémunération et la formation initiale n’ont pas été traitées à la hauteur des enjeux.

Les annonces du Ministre ont éludé ou rejeté un grand nombre des recommandations du rapport IGAS paru quelques jours auparavant.

Les problématiques, bien exposées dans le rapport IGAS, se solutionneraient par des actes volontaires et concrets touchant à la révision des décrets de périnatalité, à l’adaptation du cursus universitaire en adéquation avec les compétences actuelles de la profession.

La création d’un statut médical des sages-femmes ne peut recevoir une simple réponse en forme de non-recevoir. Le constat partagé par l’IGAS et tous les professionnels est que la solution actuelle n’est pas satisfaisante.

L’UNSA Santé et Sociaux souhaite qu’il y ait une volonté claire de trouver une solution consensuelle ;

La pénurie de sages-femmes dans les maternités privées et publiques aura des conséquences graves sur notre système de santé. Elle est croissante et exige des mesures conséquentes, adaptées permettant d’inverser ce mouvement catastrophique.

Pour toutes ces raisons, l’UNSA Santé Sociaux public et privé soutiendra le mouvement des Sages-femmes prévu le 7 octobre prochain.