Pour atténuer la flambée des prix des carburants et son impact sur le pouvoir d’achat des ménages, le Gouvernement a décidé de rehausser le barème kilométrique applicable aux frais professionnels dans le cadre de l’impôt sur le revenu.
Pour l’UNSA, cette mesure est loin d’être suffisante.
Depuis 1 an, les prix des carburants (essence et diesel) ont connu une augmentation d’environ 25%. Cette augmentation, composante d’une inflation globale soutenue, met à mal le pouvoir d’achat depuis plusieurs mois.
Pour l’UNSA, les mesures mises en place depuis la fin de l’année 2021 (bouclier tarifaire pour l’énergie, indemnité inflation, rehaussement du chèque énergie) ne sont pas suffisantes, et s’apparentent à un pansement transitoire pour contrer l’érosion du pouvoir d’achat.
Une mesure qui ne concerne que peu de personnes !
Ainsi, l’augmentation de 10% du barème kilométrique pour la déduction des frais professionnels pour l’impôt sur le revenu ne concernera que les ménages imposables à cet impôt et seulement s’ils choisissent la déduction de leurs frais réels.
Et les autres ?
Par conséquent, toutes les personnes non imposables (hormis éventuellement s’ils bénéficient du remboursement des frais kilométriques par leur employeur) et celles sans emploi, sont exclus de fait du dispositif !
Travailleurs pauvres, précaires et modestes, demandeurs d’emploi appelés à se déplacer pour chercher un poste, étudiants, retraités… restent laissés pour compte et subissent dès à présent ces prix trop élevés.
Pour l’UNSA, cela n’est pas acceptable !
La réponse du Gouvernement face à la hausse des prix n’est pas à la hauteur des enjeux. Des mesures plus efficaces et préservant le pouvoir d’achat des revenus doivent être prises.
Pour l’UNSA, cette réponse partielle ne doit pas exonérer les entreprises.
Elles doivent prendre également toute leur part à l’effort en direction des salariés, notamment en augmentant les salaires !