La rentrée 2017 aura été synonyme de sortie brutale pour des milliers de personnels en contrat aidé.
La rentrée 2017 est faite. La froide diminution des contrats aidés a montré sa traduction humaine. La mesure décidée au cœur de l’été prive d’emploi des milliers de personnes et laisse à l’abandon une partie des missions qu’elles assuraient dans les écoles et les établissements.
Le dispositif a été jugé couteux et inefficace par le gouvernement . Si cet argument est déjà discutable d’un point de vue économique, il est insupportable d’un point de vue humain. Le SE-Unsa, les communautés scolaires où des missions unanimement reconnues étaient accomplies et a fortiori les personnes concernées, précédemment rémunérées 600 € par mois et aujourd’hui au chômage, ne peuvent l’entendre et encore moins le partager.
Dans le domaine de l’accompagnement des élèves en situation de handicap, le SE-Unsa estime que la montée en charge des emplois d’AESH* ne couvrira pas l’ensemble des besoins. Quant à l’aide administrative aux directeurs d’école, elle est vouée à la disparition.
Le SE-Unsa demande au gouvernement d’accélérer encore le développement des AESH et d’engager immédiatement la construction de solutions pérennes pour l’aide administrative dans les écoles. C’est une urgence à la fois pour les personnes désormais sans travail et le bon fonctionnement des écoles et des établissements.
Paris, le 6 septembre 2017 Stéphane Crochet Secrétaire général du SE-UNSA