L’UNSA accueille favorablement la proposition de loi donnant le droit à une fin de vie libre et choisie.
Comme mentionné dans sa résolution générale du congrès de Rennes (2019), « L’UNSA soutient toute initiative législative visant à faire respecter la volonté des personnes en fin de vie ou victimes d’aléas de la vie, notamment lorsqu’elle est exprimée dans les directives anticipées ».
L’UNSA demande :
• le développement des soins palliatifs dans tous les départements, avec des personnels en nombre suffisant et formés à cette mission difficile ;
• des campagnes d’informations pour mieux faire connaître le dispositif des directives anticipées ;
• le respect par l’équipe médicale, des volontés exprimées par le malade de ses directives anticipées. »
Au Conseil économique, social et environnemental, l’UNSA a participé à la commission temporaire « fin de vie », dont est issu un avis « Fin de vie : la France à l’heure des choix ». Cet avis sérieux, constructif et argumenté, mené avec empathie a permis d’appréhender et de mesurer les différentes facettes de cette question. Parmi les préconisations, le CESE appelait à ouvrir le champ des possibles en autorisant les derniers soins, par la voie législative.
Traiter des questions de la fin de vie n’est pas neutre, les débats sont profonds et touchent à l’intime de chacune et chacun. La mort, tout autant que la vie, mérite d’être traitée avec respect et dignité. Elle doit être mieux préparée non seulement sur le plan financier mais également sur le plan personnel, en respectant les aspirations de la personne.
Aussi, l’UNSA est favorable aux évolutions législatives permettant de donner, par la loi, la possibilité pour chacune et chacun de choisir comment il ou elle souhaite clore le chapitre de sa vie.