La réforme de l’assurance-chômage pose un problème d’égalité de traitement entre salariés suivant qu’ils ont travaillé ou ont subi des périodes d’inactivité ou d’activité partielle.
Elle est également source de discrimination pour les salariées ayant connu une période de congé maternité ou d’arrêt maladie, qui verront leurs allocations chômage impactées à la baisse.
La ministre du Travail a annoncé vouloir corriger les effets du nouveau calcul du Salaire journalier de référence sur cette catégorie de bénéficiaires.
La balle est donc désormais dans le camp d’Élisabeth Borne. Si les éléments correctifs apportés ne sont pas significatifs, l’UNSA saisira le Conseil d’État.
L’UNSA reste opposée à la réforme de l’assurance chômage en raison d’inégalités de traitements entre les demandeurs d’emploi et de la dégradation du régime d’indemnisation des assurés.
En cause, le décret n° 2021-346 du 30 mars 2021 et son annexe, le règlement d’assurance chômage, déjà modifiés suite à une décision d’annulation le 25 novembre dernier, par le Conseil d’État.
Pour l’UNSA, compte tenu de la crise économique, la réforme de l’assurance chômage doit être abandonnée une fois pour toutes, afin de ne pas pénaliser les plus précaires !