Le 18 décembre est célébrée la Journée internationale des migrants, à l’initiative d’une des structures de l’ONU, l’Organisation internationale pour les migrations, qui l’a lancée en 2000.
« Dissiper les préjugés sur les migrants et sensibiliser l’opinion à leurs contributions dans les domaines économique, culturel et social, au profit tant de leur pays d’origine que de leur pays de destination ».
C’est la feuille de route que s’est fixée l’ONU et qui incite tant les États que la société civile à engager tous les 18 décembre des actions et des réflexions pour aborder ces problématiques qui concernent quelque 280 millions de personnes dans le monde.
Discriminations, droit au travail, politiques de solidarité, entre autres, figurent parmi les sujets abordés par une multiplicité d’acteurs en cette journée internationale.
Dans la résolution adoptée lors de son récent congrès à Dijon en juin dernier, l’UNSA soulignait que la politique migratoire « doit impérativement s’appuyer sur le respect des droits humains, notamment la fraternité.
Elle ne doit pas être un outil au service d’arguments populistes délétères, visant à instrumentaliser et opposer les populations en érigeant un risque social ou sécuritaire supposé.
L’UE doit être garante, en toutes circonstances, du respect de la dignité humaine et des droits démocratiques des personnes ».
L’UNSA a suivi attentivement les débats parlementaires qui ont eu lieu au Sénat comme à l’Assemblée nationale ces dernières semaines autour du projet de loi immigration.
Les débats ont donné lieu dans ce domaine à des surenchères et à des concours de démagogie, désignant volontiers l’Autre comme un danger voire un ennemi.
C’est la raison pour laquelle il est indispensable d’expliquer sans relâche que les migrations, qui touchent des personnes qui fuient leurs pays pour échapper à la mort, à la misère ou aux phénomènes de dérèglement climatique, doivent bénéficier de conditions d’accueil qui garantissent leur dignité.
L’UNSA considère aussi que l’Union européenne a un rôle éminent à jouer pour agir mais également pour expliquer les réalités et conjurer les fantasmes.
Cette politique doit impérativement s’appuyer sur le respect des droits humains, notamment la fraternité.
Elle ne doit pas être un outil au service d’arguments populistes délétères, visant à instrumentaliser et opposer les populations en érigeant un risque social ou sécuritaire supposé.