Le projet de loi de finances 2025 (PLF 2025) marque l'orée d’une cure d’austérité sans précédent pour tenter de ramener le déficit public à 5 % du PIB l’année prochaine, contre 6,1 % attendu cette année.
Ainsi, les différentes mesures du PLF vont aggraver la situation des ménages et des travailleurs, notamment les plus précaires.
Contrairement aux annonces du Premier ministre dans son discours de politique générale, les plus riches ne sont pas mis en majorité à contribution pour partager les efforts budgétaires nécessaires.
En effet, les ajustements de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, à laquelle sont assujettis environ 65 000 ménages, soit 0,3 % des plus riches, s'apparente déjà à un effet d’annonce. Selon l’évaluation du ministère du Budget, seuls 24 300 foyers, soit 0,1 % des ménages, seraient concernés.
La surtaxe d'impôt sur les sociétés des grandes entreprises est là aussi insuffisante et les aides aux entreprises sont toujours distribuées à l’aveugle, à l’instar du crédit impôt recherche.
À l’UNSA, nous n’avons pas la même conception du partage des efforts que le Gouvernement. Nous proposons des solutions plus justes socialement et fiscalement que nous continuerons de porter lors du débat parlementaire qui s’ouvre.