A l’issue de la seconde réunion du rendez-vous salarial du 17 octobre pour la Fonction publique, l’UNSA Fonction Publique déplore que l’État montre peu de considération pour les agents qu’il emploie.
Les agents publics font tous le même constat : leur pouvoir d’achat est en berne.
L’inflation est repartie dans notre pays (2,3% sur un an).
« L’opération CSG » n’a pas permis une hausse du pouvoir d’achat des agents publics, au contraire du secteur privé.
Le jour de carence se traduit par des pertes de revenu.
Le gel de la valeur du point d’indice décidé par le gouvernement pour 2017et 2018 est confirmé pour 2019.
Cette injustice supplémentaire contribue à la montée d’un sentiment de déclassement des métiers de la Fonction publique et pose la question de leur attractivité.
L’UNSA demande, depuis plusieurs mois, que le gouvernement reconnaisse, enfin, l’engagement des agents publics au service de l’intérêt général par une mesure de revalorisation des traitements de tous les agents publics fonctionnaires comme contractuels qu’elle revendique.
Au lieu de cela, ce sont des pseudos mesures, certes utiles pour les quelques agents pouvant en bénéficier, qui sont décidées ou présentées mais celles-ci accentuent les inégalités :
- l’exonération des cotisations sur les heures supplémentaires, - le forfait vélo ou « mobilité durable » de 200 € contre 400 € pour le privé, - les mesures RH du Plan Santé 2022 du gouvernement qui pourraient être favorables à certains agents restent à détailler dans une concertation future.
L’UNSA Fonction Publique saisit le Premier ministre et le Président de la République afin que le pouvoir d’achat de tous les agents publics soit réellement amélioré en 2019.