Une délégation de l’UNSA conduite par son Secrétaire général, Luc Bérille, accompagné de Dominique Corona, Secrétaire national en charge de la protection sociale et d’Annick Fayard, Conseillère nationale en charge des retraites, a rencontré, vendredi 6 juillet, Jean-Paul Delevoye, Haut-Commissaire en charge de la Réforme des retraites et son équipe.
Cette réunion avait pour objectif d’aborder les droits familiaux et conjugaux et leur prise en compte dans un nouveau régime universel.
Lors de cette réunion, nous avons évoqué les majorations de durée d’assurance, la compensation des interruptions et réduction d’activité, la majoration pour les parents d’au moins trois enfants, la réversion. Aujourd’hui, dans le système actuel, l’arrivée des enfants est compensée pour les hommes et les femmes, les durées d’assurance accordées ne sont pas toutes utiles, les modalités pour traiter de la réversion sont très diverses selon les régimes.
Pour l’UNSA, il est indispensable que le futur système compense les préjudices de carrière liés à l’arrivée des enfants car les études démontrent que les carrières des femmes sont durablement affectées par l’arrivée des enfants, dès le premier enfant, contrairement à celles des hommes (diminution du salaire des femmes de l’ordre de 15 à 30 % liée au retrait, temporaire ou permanent du marché du travail, recours au temps partiel).
Dans ce cadre, l’UNSA sera particulièrement vigilante à ce que le nouveau système prenne en compte ces éléments pour améliorer l’équité homme/femme.
Lors de cette réunion les pensions de réversion ont été aussi évoquées.
Pour l’UNSA, la pension de réversion s’inscrit dans la continuation d’une obligation légale de solidarité au sein du couple contractée au moment du mariage. Elle a pour objet de maintenir le niveau de vie du conjoint survivant. Le nouveau système devra maintenir la réversion et améliorer sa prise en compte.
La prochaine réunion aura lieu à la rentrée.