Elle est injuste car les agents ne sont pas couverts par une convention collective comme les deux tiers des salariés. Elle est injuste, en particulier pour tous les agents qui exercent par tous les temps en extérieur ou pour tous ceux qui ne peuvent absolument pas assurer leur mission en cas de maladie, au risque de contaminer les plus fragiles comme à l’hôpital. Elle est démagogique et populiste.
Pour l’UNSA-Fonction Publique, après le gel annoncé de la valeur du point d’indice, cette mesure apparait comme un manque de reconnaissance de l’implication des agents publics dans leurs missions. Le ministre a également confirmé la suppression de 120 000 postes. La Fonction publique et les agents publics ne peuvent être ramenés en permanence à une ligne budgétaire !
L’UNSA-Fonction Publique demande une amélioration des conditions de travail et une réelle qualité de vie au travail. C’est ce qu’elle réaffirmera lors du prochain Conseil commun de la Fonction publique en demandant, entre autres, au ministre de l’action et des comptes publics, de permettre à tous les agents de disposer d’une protection sociale complémentaire incluant une participation significative des employeurs publics. De plus, si carence il y a, c’est bien celle du dialogue social, sur les trois récentes annonces qui frappent les agents publics