Le Premier ministre, Edouard Philippe, a reçu le 7 mai les confédérations avec leurs fédérations représentatives du secteur ferroviaire.
La délégation de l’UNSA était composée de Luc Bérille, Secrétaire général, et, pour l’UNSA Ferroviaire, de Roger Dillenseger, Fanny Arav, Florent Monteilhet et Nathalie Wetzel.
Le Premier ministre a redit que le gouvernement n’entendait pas remettre en cause le principe de l’ouverture à la concurrence, celui de la fin du recrutement au statut pour les entrants à partir de janvier 2020 et, enfin, celui du changement de statut de l’entreprise.
Il a cependant ouvert sur un certain nombre d’engagements :
- des discussions dans les 2 semaines à venir avec le ministère des transports en vue d’aboutir à des amendements du projet de loi que pourrait porter le gouvernement lors de son passage au sénat, fin mai : L’objectif serait d’apporter des garanties législatives pour sécuriser socialement les transferts, mais aussi pour garantir l’unité sociale du futur groupe public ferroviaire ;
- des engagements généraux vis-à -vis de la reprise de la dette et du financement de l’investissement dans l’objectif d’aboutir à ce que le futur groupe public ferroviaire revienne à un équilibre financier dans la période 2020-2022 : Ces engagements seront concrétisés en masse financière précise et échéancier lors d’une nouvelle rencontre avec les organisations syndicales vers la fin mai, avant le débat au sénat ;
- des engagements pour un cadrage des négociations de la future convention collective du ferroviaire.
Pour l’UNSA et l’UNSA Ferroviaire, ces engagements sont positifs mais ils ne peuvent être confondus avec les garanties économiques et sociales que nous revendiquons pour structurer le nouveau pacte social d’un marché ferroviaire ouvert.
C’est sur l’évolution des discussions dans les 15 jours à venir et, surtout, leurs résultats concrets que nous jugerons de la réalité ou non des avancées.
La mobilisation continue. L’interfédérale ferroviaire du 9 mai en discutera les modalités.