Mercredi 16 octobre, Laurent Escure, Secrétaire général et Dominique Corona, Secrétaire général adjoint ont rencontré le Haut-Commissaire aux Retraites. Cette nouvelle rencontre avait pour objectif de regarder, dans le cadre de la mise en place d’un système universel de retraite, les conditions d’entrée en vigueur et les transitions.
Le Haut-Commissaire a rappelé, qu’au plus tôt, la génération 1963 (génération qui aura 62 ans en 2025) serait la première à être concernée par la mise en place du régime universel.
Le HCRR a aussi indiqué que cette première génération serait adaptée au regard des conditions actuelles d’ouverture des droits dans certains régimes spécifiques, ou pour les services actifs. Ainsi, par exemple si l’ouverture des droits est de 57 ans, alors la première génération concernée au 1er janvier 2025 sera la génération 1968.
Le HCRR a réaffirmé son opposition forte à appliquer la réforme aux nouveaux entrants sur le marché du travail.
Pour l’UNSA, un seul mot d’ordre : qu’il n’y ait pas de puni de la réforme.
À ce titre, nous avons réitéré notre demande de voir les 10 ou 15 premières générations de l’ensemble des régimes être peu ou pas impactées négativement par la réforme.
En ce qui concerne les régimes spécifiques, l’UNSA a renouvelé sa demande que les transitions soient adaptées pour que le contrat social de ces salarié·e·s soit garanti.
Ainsi, pour notre Union, il est à présent indispensable que les concertations dans les secteurs les plus impactés par cette réforme puissent s’ouvrir et que de véritables propositions, en particulier sur les carrières de leurs agents et salariés, soient proposées.
La prise en compte des droits passés aura une importance capitale. Nous avons rappelé au Haut-Commissaire, que, pour l’UNSA, il est indispensable que 100 % des droits acquis soient garantis à chaque assuré social lors du passage au régime universel.
Cette réunion a été aussi l’occasion de faire un point sur les règles d’indexation des droits tout au long de la carrière. Pour le HCRR la règle doit être une indexation sur l’évolution des salaires. Le passage d’une indexation de l’inflation à l’évolution des salaires devra faire l’objet d’une transition négociée.
Cette proposition répond à une vieille revendication de l’UNSA, elle va donc dans le bon sens.
Jean-Paul Delevoye, nous a aussi indiqué qu’il était favorable à l’instauration d’une règle d’or interdisant la baisse de la valeur du point. Pour l’UNSA c’est bien sûr une condition sine qua non.