Le président de la Cour des Comptes a rendu public le 8 janvier 2018 un référé adressé au Premier ministre et à la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées intitulé « l’aide à l’insertion professionnelle des personnes handicapées et l’intervention de l’AGEFIPH et du FIPHFP. »
En 10 pages, trois chapitres et quatre recommandations, c’est un portrait au vitriol qui est fait de la gestion de ces deux organismes. De plus, la Cour des Comptes pointe une collecte des ressources mal maîtrisée qui compromet les missions des deux organismes.
Certains employeurs publics et privés manquent à leurs obligations ou tentent de les minorer, ce que l’UNSA a toujours décrié. L’UNSA note, depuis plusieurs années, des dysfonctionnements chroniques qui peuvent conduire à de telles conclusions. Cependant, force de proposition, elle souhaite que rapidement, on prenne le chemin d’une concertation positive.
L’UNSA est totalement mobilisée pour que les travailleurs handicapés puissent trouver, dans les organismes créés à cet effet, les réponses indispensables à leur entrée dans le monde du travail et à leur maintien (adaptation de leur poste de travail…).
Actuellement plusieurs organismes sont en charge de répondre à leurs besoins (FIPHFP-AGEFIPH). Faisons-en sorte qu’une nouvelle gouvernance se mette en place en lien avec les services publics de l’emploi (cap emploi, pôle emploi et mission locale) et les employeurs publics.
Il reste beaucoup à faire pour l’insertion des personnes en situation de handicap. Alors que le nombre de demandeurs d’emplois dans cette situation dépasse 500 000, l’UNSA portera des propositions afin de répondre au défi d’une société inclusive ; elle est disponible pour discuter des évolutions qui pourront le permettre.