Les représentants du personnel de ce leader mondial de la sécurité numérique ont appris jeudi qu’un plan social allait toucher 288 postes, dont 207 sur les sites de Gémenos et La Ciotat.
“Le 12, nous ferons grève pour obtenir des conditions de départ volontaire satisfaisantes, avance Philippe Canivet, de l’USG-UNSA. Sinon, personne ne partira, et il y aura des licenciements secs.”
Gemalto a déjà connu un plan social. “Mais, nous avions quinze ans de moins. Aujourd’hui, ce sont près de 260 familles qui sont touchées. C’est hallucinant de nous annoncer cela alors que la société va bien… et à quelques jours de Noël”, tempête Sophie, du syndicat USG-UNSA.
“La société a abondamment bénéficié d’avantages fiscaux comme le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE)” stipule Brice Barrier, délégué des personnels USG - UNSA, et aujourd’hui il est question « de la suppression de 288 postes, de relocalisation des postes à l’étranger et le tout avec des mesures compensatoires qui sont ridicules ! » s’insurge-t-il.
Et “il faut remettre les choses en perspective, l’entreprise ne perd pas d’argent, bien au contraire !”