L’UNSA Fonction Publique demande que la nouvelle concertation souhaitée par le Gouvernement, et ouverte le 9 janvier qui devra porter notamment sur les violences faites aux femmes et la mixité des métiers permette de mettre œuvre rapidement et concrètement les recommandations du rapport Descamps-Crosnier.
L’UNSA demande aussi que les pénalités infligées aux employeurs publics dans le cadre du dispositif de nominations équilibrées 1 alimentent un fonds dédié, destiné à promouvoir des actions en faveur de l’égalité professionnelle dans la Fonction publique.
Au-delà de ce qui a déjà été accompli nationalement ou localement, dans le cadre de l’accord du 8 mars 2013 et/ou des processus de labellisation, après le temps des études, des analyses et des déclarations d’intention, l’UNSA Fonction Publique considère que le temps de la concrétisation des actions en matière d’égalité Femmes-Hommes en faveur des agents publics est venu.
Il faut agir sans tarder dans la Fonction publique pour donner du sens à ce que le Président Macron a déclaré comme une « grande cause nationale ».
1 En 2016, deux ministères et trois collectivités territoriales n’ont pas atteint l’objectif de 30% de primo-nominations dans des emplois de direction. Les sanctions ont représenté 420 000 € (source DGAFP Bilan du dispositif des nominations équilibrées sur les emplois supérieurs et dirigeants de la fonction publique Rapport 2017).