Service d’accès aux soins 24/24 7j/7, circuit dédié aux personnes âgées, renforcement des compétences et de la sécurité des personnels soignants...
Pour l’UNSA, malgré des pistes intéressantes, ces annonces ne répondent pas à la problématique majeure des conditions de travail des soignants et d’accueil des patients.
Et pour cause, l’UNSA estime que ces mesures sont hors contexte. Elles s’inscrivent en effet dans le cadre d’une réforme profonde du système de santé que l’UNSA avait soutenue mais qui ne pourra se mettre en place du jour au lendemain.
Les annonces de la Ministre ne règlent donc en rien une crise qui n’a que trop duré et qui met en danger les personnels et les patients.
En termes d’enveloppe financière, là encore l’UNSA ne peut qu’afficher sa déception. Les 750 millions annoncés pour les urgences sont en fait bien moindres puisque cette somme reprend des mesures déjà annoncées par le passé. C’est le cas par exemple des Communautés professionnelles territoriales de santé qui visent à offrir un meilleur accès aux soins aux assurés. Or cette mesure a déjà été présentée l’an dernier dans le cadre du « plan Santé » du Président de la République.
L’UNSA maintient qu’il est vital pour la santé des patients comme pour la sécurité des personnels hospitaliers que le gouvernement prenne des mesures applicables rapidement.
Cela doit passer par des mesures de court terme pour répondre au délai de transition qu’appelle une réforme profonde du système de santé.
L’UNSA réaffirme que cela ne peut se faire que par l’augmentation du nombre de lits dans les services d’hospitalisation et des moyens financiers dédiés au renforcement des ressources humaines et par la reconnaissance des personnels.