C’est son sens profond, au-delà de sa confusion ouvrant la voie aux tentatives de récupération comme à des actes violents inadmissibles.
L’UNSA rappelle que, dès l’élection d’Emmanuel Macron, elle avait alerté le gouvernement sur la gravité de l’état du pays et, dans ce cadre très complexe, sur la place centrale que la justice sociale aurait pour l’acceptation de toute politique.
En cohérence avec son analyse, l’UNSA avait également été la seule organisation syndicale à plaider pour que l’indispensable transition écologique soit négociée et à demander au Premier ministre à ce qu’elle soit inscrite à l’agenda social.
L’UNSA regrette que, dans une politique gouvernementale laissant peu de place aux corps intermédiaires comme aux préoccupations sociales, son message n’ait pas été entendu.
Face à la crise sociale et écologique profonde désormais étalée au grand jour, les annonces du Président de la République, devant le Conseil national de la transition écologique (CNTE), le 27 novembre, sont très attendues.
L’UNSA, qui assistera à la réunion du CNTE, y sera très attentive.
L’UNSA est disponible pour participer à toute politique d’ouverture visant à co-construire l’indispensable transition écologique, alliant objectifs clairs et compréhensibles à l’élaboration des contreparties sociales et des moyens d’accompagnement à la hauteur.
Le gouvernement est désormais au pied du mur.
Justice sociale, co-construction avec l’ensemble des acteurs impliqués, dynamique nationale mais aussi relais sur les territoires : c’est le prix à payer pour tenter de ressouder la communauté nationale et affronter avec succès les très difficiles défis écologiques, économiques et sociaux qui sont devant nous.
Le gouvernement l’a-t-il compris et y est-il prêt ?