Une délégation de l’UNSA conduite par son Secrétaire Général, Luc Bérille, a été reçue le 4 septembre par le Premier ministre, Édouard Philippe, accompagné de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn.
Cette audience se situait dans le cadre du cycle de concertation avec les partenaires sociaux engagé par le chef du gouvernement. Il s’agit d’écouter les avis et propositions sur des thèmes qui pourraient figurer dans un agenda social pour les mois à venir.
L’UNSA a fait part de la poussée de mécontentements montant dans le pays, à la suite notamment des dernières annonces d’arbitrage budgétaire 2019 particulièrement injustes. Dans un contexte de croissance plus modérée qu’attendue, de quasi-stagnation du chômage avec un fort niveau de chômage de longue durée, et de reprise de l’inflation, l’UNSA a dit son opposition à toute mesure visant à diminuer, en niveau comme en durée, les allocations chômage.
Elle a redit, par ailleurs, que face à la montée en charge des arrêts maladie courts et au surcoût qu’elle implique pour l’assurance maladie, les réponses étaient à chercher du côté de la prévention pour les questions de santé liées, notamment, au développement des risques pyscho-sociaux ou musculo-squelettiques. Elle a proposé sur ce plan que les conditions et l’organisation du travail soit mise au cœur des négociations dans les branches et entreprises.
L’UNSA a également argumenté pour que la refondation du paritarisme sur une réelle démocratie sociale et la transition écologique soient inscrites dans le futur agenda social.
Verdict vers la fin septembre où le gouvernement devrait indiquer ses choix, à l’issue des concertations