Elle constate que des mesures pratiques et immédiates touchant le pouvoir d’achat, que l’UNSA réclamait, figurent bien dans les annonces du gouvernement.
C’est le cas du moratoire sur les prix du carburant, du gaz et de l’électricité, revendications que l’UNSA avait elle - même portées, ainsi que sur le contrôle technique. Rien cependant sur les loyers ni les salaires, sujets sensibles que l’UNSA avait signalés. Il s’agit néanmoins pour l’UNSA d’un premier geste concret, quoique tardif.
Sera-t-il suffisant pour que le dialogue s’engage ?
L’UNSA le souhaite car, au-delà de l’immédiateté, l’indispensable mise à plat de la fiscalité comme des conditions sociales de la transition écologique nécessite un minimum de temps.
Dans cet esprit, l’UNSA enregistre avec satisfaction l’annonce d’une très large concertation devant s’étaler du 15 décembre au 1er mars, qui correspond aussi à ce qu’elle demandait.
Elle s’y engagera pleinement et à tous les niveaux, convaincue que le dialogue citoyen est indispensable pour espérer reconstruire le lien républicain. Cette concertation doit être non seulement ouverte et transparente mais son objectif clairement affiché.
Le contentieux que le Président de la République, le gouvernement et sa majorité, ont eux-mêmes créé, après un an et demi d’un quinquennat marqué par des mesures injustes, un excès de suffisance et beaucoup de mépris pour le dialogue social, est lourd.
Il s’agit désormais pour l’UNSA de co-construire en mettant au cœur la justice sociale