Depuis 2005, le 17 mai est la journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie.
L'UNSA réaffirme ainsi, ce jour, son engagement contre les LGBTphobies au quotidien et en faveur de l'égalité des droits.
Cette date symbolique rappelle la décision prise par l'OMS le 17 mai 1990 de ne plus considérer l'homosexualité comme une maladie. Pourtant, même si la situation s'est grandement améliorée pour les personnes LGBT+ en près de 20 ans, grâce à l'évolution de la législation et aux actions des associations, les LGBTphobies décomplexées perdurent en France, comme le signalent les associations mais aussi plusieurs enquêtes publiées ces derniers jours.
A titre d'exemple, en 2018 le ministère de l'intérieur enregistre + 34,3 % d'infractions à caractère homophobe et SOS-Homophobie observe sur la même période + 42 % de témoignages d'agressions par rapport à l'année précédente. Cette problématique est particulièrement importante à l'école et pour les jeunes LGBT+, qui enregistrent toujours un taux de suicide important.
La lutte contre les LGBTphobies dans la résolution générale du 7ème congrès de l'UNSA :
Dans sa résolution générale de congrès de Rennes, adoptée en avril dernier et fixant les orientations de l'organisation pour les 4 prochaines années, l'UNSA a tenu à marquer son engagement dans la lutte contre les LGBTphobies. En tant qu'organisation syndicale, l'UNSA refuse que certain.e.s se retrouvent en situation de discrimination sur leur lieu de travail et milite pour une égalité en droits et un cadre de travail inclusif pour les personnes LGBT+.
A ce titre, l'UNSA agit concrètement depuis plus d'un an avec la mise en place d'un groupe de travail LGBT+, de formations nationale et régionales ainsi que la participation à de nombreuses marches des fiertés.
L'UNSA sera ainsi présente dès le 18 mai à la Marche des fiertés d'Angers, puis à celles de Toulouse, Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Biarritz, Paris, Marseille et Montpellier.
L'UNSA continuera à sensibiliser et former ses adhérent.e.s et ses militant.e.s afin d'être en capacité d'accompagner les travailleuses et travailleurs se retrouvant en situation de harcèlement et/ou de discrimination LGBTphobes dans leur emploi.