Si parler d’immigration ne doit pas être un tabou, l’UNSA s’interroge sur la tournure prise par le débat ces dernières semaines et par les récentes annonces faites par le Premier ministre.
N’en parler qu’au travers du prisme des quotas professionnels de l’immigration économique (qui ne concerne pourtant que 15% des arrivées annuelles sur le territoire), ou qu’en instaurant une carence de trois mois pour accéder à une protection sociale universelle pour les demandeurs d’asile démontre, (si ce n’est un angle d’attaque bien trop simpliste), une méconnaissance accablante des réalités du terrain.
A l’heure où la lutte contre le réchauffement climatique devrait être prioritaire, où les réfugiés climatiques risquent de se faire de plus en plus nombreux, où les questions premières de santé publique ne devraient certainement pas être remises en cause, l’immigration mériterait un débat d’un autre niveau…