L’UNSA a pris connaissance de la longue lettre du Président de la République censée ouvrir le « grand débat ».
Elle veut en retenir l’objectif assigné : « Vos propositions permettront (…) de bâtir un nouveau contrat pour la Nation, de structurer l’action du gouvernement et du Parlement, mais aussi les positions de la France au niveau européen et international. »
Dans cet esprit, l’UNSA apportera sa contribution pour plus de justice sociale autour des quatre grands thèmes énoncés par le Président de la République.
Elle appelle donc ses militants comme ses adhérents à s’en faire l’écho dans les différents débats auxquels ils pourront participer, en tant que citoyens ou responsables syndicaux.
Mais un débat réussi suppose que soit clarifiée la méthode avec laquelle en seront tirées les conclusions. L’UNSA note que cette précision est totalement absente de la lettre du Président de la République.
Or, le pays n’a pas simplement besoin de questions mais de réponses. Et pour qu’elles soient socialement acceptées, elles doivent être construites avec les Français et leurs représentants et non imposées du haut.
A cette fin, l’UNSA demande, en conclusion du débat, la tenue d’une vaste conférence nationale rassemblant, autour des responsables politiques nationaux, l’éventail associatif et syndical le plus large.
Saisie de la synthèse des débats, celle-ci aurait à délibérer sur sa traduction en mesures concrètes pour faire vivre l’aspiration à plus de justice sociale.
Grand débat refondateur ou coup d’épée dans l’eau ?
Au Président de la République et au gouvernement de lever toute ambiguïté en donnant les garanties d’élaboration des solutions qu’attendent la grande majorité des citoyens.