Dans le cycle de concertations sur le minimum contributif et les transitions, l’UNSA a développé auprès du secrétaire d’État aux Retraites un certain nombre de solutions supplémentaires. Fidèle à sa stratégie depuis l’ouverture du dossier « réforme des retraites », l’UNSA cherche à obtenir, pour les salariés, toujours plus de garanties, de compensations, d’avancées et de moindres reculs.
Ainsi, concernant les salariés dont la carrière se déroulera à cheval sur les deux systèmes de retraite, l’UNSA avait déjà acquis le principe que 100 % des droits du régime actuel soient conservés. Restaient à examiner les mécanismes concrets traduisant ce principe. L’UNSA a proposé un mode de calcul le plus favorable possible, applicable aux salariés du privé comme du public. Ceci afin de s’assurer que la pension future sera la plus élevée possible et que les salariés relevant de la période de transition ne soient ni punis, ni perdants.
Le gouvernement avait déjà proposé que le minimum contributif (c’est à dire le montant de retraite le plus faible perçu par les travailleurs) soit porté, pour une carrière complète, à 85 % du SMIC en 2025, contre 702 € aujourd’hui avec une étape à 1000 € dès 2022. L’UNSA a demandé que cette mesure soit étendue aux carrières à temps partiel. Par ailleurs, nous avons exigé qu’une trajectoire portant ce minimum à 100 % du SMIC soit construite.
De plus, concernant les aléas de vie se traduisant par une baisse de revenus (décès du conjoint, incapacité de travail ou invalidité), en complément de la réversion, l’UNSA a demandé que l’assurance prévoyance, en partie financée par l’employeur, soit étendue aux à l’ensemble des salariés du public comme du privé.
Avec ces nouvelles propositions publiques, loin de celui des postures ou de la résignation, l’UNSA fait le choix résolu du syndicalisme de solutions.