Les concertations sur la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage ont repris.
Le gouvernement propose des adaptations aux mesures, suspendues ou maintes fois repoussées en raison de la crise.
Pour l’UNSA, elles restent inacceptables.
Malgré les refus de toutes les organisations syndicales de salariés, malgré la crise économique et sociale qui secoue actuellement le pays, malgré l’annulation par le Conseil d’État du nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence, le gouvernement persiste à vouloir mettre en œuvre sa réforme de l’assurance chômage.
Le gouvernement propose certains ajustements comme la révision du calcul du salaire journalier de référence (SJR), de meilleures conditions d’ouverture ou de rechargement des droits pour les jeunes de moins de 26 ans, ou encore une atténuation temporaire de la dégressivité des allocations chômage pour certains demandeurs d’emploi.
Toutefois ces quelques ajustements auraient malgré tout des conséquences pénalisantes pour un grand nombre de demandeurs d’emploi.
Même l’assouplissement des conditions d’ouverture ou de rechargement des droits pour les moins de 26 ans reste en deçà des dispositions antérieures à la réforme du gouvernement.
Pour l’UNSA, le recours massif aux contrats courts doit évidemment être combattu et la mise en œuvre d’un bonus-malus sur les cotisations des entreprises doit être effective dès que la situation le permettra.
L’UNSA estime que le gouvernement doit cesser son entêtement à vouloir installer sa réforme et demande à ce que les règles de la convention d’assurance chômage de 2017 soient restaurées avant de pouvoir discuter de nouveaux dispositifs qui permettent de protéger et d'accompagner davantage les demandeurs d’emploi.