L’UNSA veut rendre hommage à Dominique Bernard et adresse ses condoléances et son soutien à tous ses proches, ses collègues et à l’ensemble de la communauté éducative.
Il a perdu la vie parce qu’il incarnait tout ce que déteste les totalitaires : l’émancipation.
Ce n’est pas l’École qui a été attaquée, c’est la République.
Dominique Bernard a été lâchement assassiné par un intégriste islamiste. Ces terroristes visent, à travers leurs victimes innocentes, tous les symboles de nos libertés et de notre République.
Notre émotion, notre peine, notre colère sont immenses mais ils doivent savoir que nous ne cèderons pas. Car en cédant, les barbares gagneraient et ils ne gagneront pas.
Les islamo-fascistes trahissent et salissent les musulmans qui vivent leur religion en paix avec celles et ceux qui croient ou ne croient pas et en paix avec la République.
Les islamistes radicaux les jettent donc en pâture aux aboyeurs de l’extrême droite porteuse de racisme et de haine.
Les islamo-fascistes et les identitaires d’extrême droite se font mutuellement la courte échelle. Il faut combattre les uns et les autres avec la même force.
C’est pourquoi les démocrates, les républicains ne doivent jamais se tromper de mots pour les désigner : le Hamas est une organisation terroriste, l’islamisme radical est un fascisme, les nationalistes identitaires et l’extrême droite ne sont pas dans la République. Ils veulent l’abattre.
Ils ont tous un point commun, ils n’aiment pas la Liberté, ils n’aiment pas l’Égalité et encore moins la Fraternité.
Ils veulent l’affrontement, le chaos, la guerre civile et le sang. Ce sont tous des porteurs de morts nourris aux passions tristes.
Le venin de la division et de la discorde ne doit pas nous contaminer. Faisons front et soyons unis.
Nous sommes sous le choc, et la répétition de ces attaques nous plonge dans une tristesse infinie.
Ils n’auront pas notre haine. Nos larmes coulent, elles sont amères, mais ne croyez pas qu’elles nous dessèchent, elles renforcent notre humanité.
Notre émotion doit donner de la force à République.